terça-feira, 31 de maio de 2016

France-Cameroun : les notes de FF pour les Bleus

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Même s'ils ne se sont pas franchement rassurés face au Cameroun, lundi soir, les Bleus se sont malgré tout imposés (3-2). Avec un Payet étincelant et un Coman bouillant. Les notes.
Lloris (6) : Le capitaine tricolore portait le brassard pour la cinquantième fois en 74 sélections. Il égale ainsi Michel Platini. A la 13e minute, il est allé détourner une frappe bien enroulée de Toko-Ekambi le long de son poteau gauche mais n’a rien pu faire sur la reprise à bout portant de l’ex-Lorientais Aboubakar (22e). Peu de travail en deuxième période jusqu’à la 88e minute et le deuxième but camerounais où Choupo-Moting place le ballon sur sa gauche.

Sagna (5) : Un manque flagrant de vigilance en début de rencontre et du mal à se situer aussi bien dans sa relation défensive avec Rami que devant lui avec Pogba ou Coman. Plus à laisse après la pause notamment avec Sissoko dans ses combinaisons. Davantage de centres.

Rami (4) : Placé axe droit, le Sévillan n’a pas été très rassurant en première période pour son retour en Bleu. Quelques passes mal assurées en voulant peut-être trop s’appliquer. Des relances et transversales molles. Lourd dans ses interventions. Pas net sur le deuxième but camerounais où il se fait enrhumer dans l’axe.

Koscielny (6) : Un peu de flottement en début de match. Du mal à se situer face au remuant Aboubakar. Mais le Gunner a régné dans les airs et pris presque tous les ballons de la tête. L’entente avec Rami reste toutefois à affiner comme sur le deuxième but camerounais. Offensivement, il a cherché à peser sur les coups de pieds arrêtés. Tranchant au duel.

Evra (5) : Le premier but camerounais vient de son côté. Toujours quelques largesses défensives et un manque de rigueur en sélection. Le latéral gauche a essayé de proposer des solutions dans son couloir notamment en haussant le ton à tous les niveaux en deuxième période. Un mauvais geste toutefois à signaler sur Zoua (79e) qui le prenait de vitesse. Il manque aussi une reprise à l’entrée de la surface à la 87e minute.
Adil Rami a vécu une soirée difficile. (MOUNIC ALAIN/L'Equipe)
Adil Rami a vécu une soirée difficile. (MOUNIC ALAIN/L'Equipe)
Pogba (6) : Il a mis une demi-heure avant d’entrer dans son match, mais il a créé beaucoup plus de différences ensuite par sa vision du jeu et sa puissance. Une passe décisive pour Giroud (41e), une bonne tête sur un coup franc de Payet (34e) et une qualité de jeu long toujours intéressante pour vite déplacer le jeu à l’opposé. Remplacé par Sissoko (65e) qui a terminé dans le couloir droit après l’entrée en jeu de Cabaye.

L. Diarra (4) : Souvent en retard dans ses interventions et pris de vitesse, il n’a pas semblé très en jambes et n’a donc pas toujours offert la protection nécessaire à son axe central. Remplacé en deuxième mi-temps par Kanté (6), nettement meilleur en terme d’impact physique, de sécurité, d’intensité et de volume de jeu.

Matuidi (7) : Le plus constant dans le jeu et le plus présent des trois milieux. A la fois efficace dans le pressing et à la récupération, toujours très habile pour venir se projeter vers l’avant, il a encore été buteur et c’est déjà la quatrième fois cette saison en équipe de France après son doublé contre la Serbie et son but décisif aux Pays-Bas.
Blaise Matuidi a ouvert le score pour les Bleus. (FAUGERE FRANCK/L'Equipe)
Blaise Matuidi a ouvert le score pour les Bleus. (FAUGERE FRANCK/L'Equipe)
Coman (7) : Par sa vitesse de démarrage, ses accélérations, ses dribbles et sa capacité à éliminer très facilement en un contre un et à provoquer des fautes, il a constitué une menace constante. A son actif aussi, une passe décisive pour Matuidi (20e), sa première avec les Bleus après son but contre la Russie fin mars. Remplacé par Cabaye (76e).

Giroud (6) : Il n’a pas toujours eu de bons ballons d’attaque à négocier, mais il a marqué sur sa première frappe (41e) et, comme d’habitude, il a été utile à l’équipe par son jeu dos au but, ses déviations et les points de fixation qu’il a offert. Un duel perdu avec Ondoa et une balle de 3-1 manquée cependant (55e). Remplacé par Gignac (65e).

Payet (8) : Il a été dans son registre : faire jouer les autres, être disponible, frapper tous les coups de pieds arrêtés et défendre quand l’équipe n’a pas le ballon. Une touche technique et une facilité pour venir entre les lignes qui n’ont pas de prix et un nouveau but sur coup franc direct qui a permis d’arracher la victoire sur le fil.

PSG : les dernières révélations sur l’affaire Aurier


Alors qu'il s'apprêtait à passer la nuit d'hier en garde à vue prolongée, Serge Aurier a été au cœur d'une réunion entre ses représentants et la direction du Paris Saint-Germain.


Malheureusement pour Serge Aurier (23 ans), le célèbre dicton « jamais deux sans trois » s’est une nouvelle fois vérifié. Après les insultes proférées contre l’arbitre du match Chelsea-PSG la saison dernière dans une vidéo et l’affaire du Periscope en février dernier, le latéral ivoirien s’est donc à nouveau distingué extrasportivement en étant interpellé lundi au petit matin alors qu’il sortait de la boîte de nuit Titty Twister non loin des Champs-Élysées. Encore un déboire qui fait tache et dont le Paris Saint-Germain se serait bien passé alors que la saison 2015/2016 vient à peine de se terminer.
Resté en garde à vue hier soir, Aurier attend désormais d’être confronté au policier qui a porté plainte contre lui pour violences. Il faut dire que d’après les propos relayés par Le Parisien, le défenseur parisien était plus qu’énervé au moment où les forces de l’ordre ont voulu le contrôler. « Ne me parlez pas, ne me touchez pas, vous êtes qui, vous, pour me contrôler ? Je ne descendrai pas. (...) Vous ne savez pas qui je suis, vous osez me manquer de respect, à moi ! Vous êtes fous. Mon avocat va s’occuper de vous. Vous trois, j’ai bien dit vous trois, vous allez le regretter toute votre vie, c’est fini pour vous. » Excédé par la façon de faire des policiers de la BAC, Aurier a d’ailleurs lui aussi porté plainte pour violences policières. Face à tout ce micmac, la confrontation entre les deux parties promet.
Et le PSG dans tout ça ? Rapidement mis au courant de l’affaire, le club de la capitale se sent une nouvelle fois trahi et trompé par son joueur d’après L’Équipe. Pas surprenant, même si la direction francilienne n’entend pas agir dans la précipitation pour autant. En effet, après avoir cherché toute la journée d’hier à obtenir les différentes versions pour savoir ce qu’il s’est passé, les dirigeants parisiens ont dépêché un de leurs avocats au commissariat où se trouve Aurier pour récupérer le plus grand nombre d’éléments possible, indique le quotidien sportif. Ensuite, une réunion s’est tenue au siège du club entre les dirigeants du PSG, l’agent et les avocats d’Aurier. Qu’en est-il ressorti ? Pour le moment, Paris attend de connaître la suite de l’enquête pour statuer, mais nul doute que si la justice décide de punir l’Ivoirien, l’avenir de ce dernier au PSG s’assombrira. Déjà critiqué pour se montrer trop permissif avec ses stars, le PSG aura du mal à passer l’éponge une troisième fois avec Aurier.

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