segunda-feira, 31 de agosto de 2015

L'équipe type de la 4e journée

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Cette semaine le onze type du Championnat de France est emmené par un brillant Nabil Fekir. A ses côtés, deux Bordelais, un Parisien, un Guingampais et d'autres joueurs ont brillé sur les pelouses de Ligue 1.
ENYEAMA
MANCEAU
ASSOU-EKOTTO
ARMAND
PALLOIS
SAIVET
DE PRÉVILLE
TOLISSO
CAVANI
BRIAND
FEKIR

Les notes

Vincent Enyeama (Lille) : 7*

Vincent Manceau (Angers) : 7*
Nicolas Pallois (Bordeaux) : 8*
Sylvain Armand (Rennes) : 8*
Benoît Assou-Ekotto (Saint-Etienne) : 6*

Henri Saivet (Bordeaux) : 7*
Nicolas de Préville (Reims) : 7*
Corentin Tolisso (Lyon) : 8*

Jimmy Briand (Guingamp) : 8*
Nabil Fekir (Lyon) : 9*
Edinson Cavani (Paris) : 7*

Le zoom : Nabil Fekir, la magie au bout du pied

La saison passée, le jeune lyonnais a brillé sur les terrains de Ligue 1. Révélation emballante, Nabil Fekir a tout de suite convaincu les observateurs et le coach de l’équipe de France, Didier Deschamps. Son pied gauche n’a cessé de caresser le cuir avec volupté et sa vision du jeu a fait des merveilles. Restait un doute subsistant à tout cela à l’aune de l’opus 2015-16. Sera-t-il capable de réitérer de tels exploits ? Ou restera-t-il un éternel espoir, un feu de paille, comme nous en avons tant connu dans la longue histoire du Championnat de France ? Le Gone a déjà répondu à ces questions en quelques minutes du côté du stade d’Ornano samedi dernier. Une réponse sèche et sans équivoque…

Face à Caen, l’international français a régalé. Vitesse d’exécution, vista, il a été partout sur le pré. Un véritable cauchemar pour la défense normande. Chaker Alhadur, le latéral gauche malherbiste doit encore faire des bonds dans son lit quand il repense à ce que lui a fait subir Fekir. Crochet gauche, droit, gauche, pour enrouler subtilement la balle au second poteau. Deux autres buts viendront couronner sa prestation de haute volée. Nabil Fekir est déjà chaud. Il est sans conteste l’un des joueurs les attractifs à voir jouer en Ligue 1 cette saison. Lui reste encore à franchir l’énorme palier de la Ligue des Champions et de devenir incontournable chez les Bleus. Avec son mental et son pied gauche paré de dorures, nous n’avons, pour notre part, aucun doute sur cela…



Le Paris Saint-Germain écoeure la concurrence et prend seul la tête de la Ligue 1

Large vainqueur de Monaco en seconde période (0-3), le PSG enchaîne une quatrième victoire en autant de rencontres et est seul leader de la Ligue 1. Les premiers pas de Di Maria ont été convaincants. Le match au coup par coup.

Le coup de baguette magique

Niveau conservation du ballon et technique, on ne fait pas mieux dans l’Hexagone. La première période a été un modèle du genre pour les ouailles de Laurent Blanc. Avec près de 78 % de possession, le PSG a fait disparaître le cuir. Ajoutez à cela une qualité balle au pied, vous obtenez un véritable enfer pour l’adversaire. Durant le premier acte, les Parisiens ont très rarement dépassé les trois touches de balle. Propre et efficace. 

Le coup d'oeil dans le rétro

El Shaarawy a été dépassé face à Serge Aurier. (L'Equipe)
El Shaarawy a été dépassé face à Serge Aurier. (L'Equipe)
Tactiquement, ce Monaco – Paris Saint-Germain a été une grosse bataille. Leonardo Jardim avait tout prévu pour bloquer les ailes du club de la capitale. Tout au long de la rencontre, on a pu voir un Stephan El Shaarawy sans cesse regarder dans son dos pour voir si Serge Aurier prenait le couloir. Pareil pour Bernardo Silva obligé de bloquer Maxwell. Pour l’international italien, ce fut bien compliqué. Usé d’avoir quasiment joué au poste d’arrière latéral gauche, il n’avait pas le jus pour remonter à chaque fois 80 mètres et faire la différence balle au pied. Sorti logiquement à la 65e minute de jeu.  

Le coup double

Jusqu’à la 57e minute, il n’était pas absent, il n’était pas non plus très brillant. Mais Edinson Cavani, en chasseur de but hors pair, n’a eu besoin que d’une seule bonne action pour ouvrir le score et libérer des Parisiens qui commençaient à douter après avoir maîtriser les débats. Il a été à la réception d’un excellant centre de l’indispensable Matuidi qui distillait sa seconde passe décisive de sa saison après un bon mouvement avec Ibrahimovic et Maxwell.
Alors certes, Cavani aurait pu faire bien mieux plus tôt dans le match (25e), quand Maxwell, après une frappe ratée, lui redonnait involontairement le ballon à dix mètres du but. Mais Subasic s’interposait. Dix minutes après son but, Cavani gâchait une autre occasion suite à un génial service de Di Maria. Il inscrivait toutefois un doublé à un quart d’heure de la fin : bien lancé par Ibrahimovic, dont le retour fut convaincant (avant-dernière passe sur le premier but, passeur décisif sur le second), Cavani profitait d’un alignement douteux de Ricardo Carvalho pour sceller le sort de cette rencontre. Cette fois ça y est, El Matador a ouvert son compteur but en Ligue 1.

Les trois coups

Un Di Maria déjà très chaud qui a offert une passe à Lavezzi. (L'Equipe)
Un Di Maria déjà très chaud qui a offert une passe à Lavezzi. (L'Equipe)
La 66e minute a lancé la saison d’Angel Di Maria. Très attendu, l’Argentin a enfin foulé une pelouse de notre Ligue 1 en remplaçant Lucas. À peine 60 secondes plus tard, Di Maria s’échauffait pour envoyer un caviar à Edinson Cavani dans le dos de la défense monégasque, mais l’Uruguayen voyait sa tête être captée par Subasic. Pas de quoi faire douter l’Argentin qui, à dix minutes de la fin, d’une passe de 25 mètres lançait son compatriote Lavezzi dans la profondeur devant un duo Raggi-Carvalho dépassé. 3-0, c’est sûr, en à peine 25 minutes, on a déjà vu ce que pouvait apporter le natif de Rosario.

Le coup de gueule

Les Monégasques sont complètement passés à travers leur match de gala. Certes, l’escouade du Rocher a un effectif jeune et prometteur, mais il a montré de grandes faiblesses. Nous ne reprochons pas la différence technique et de classe entre les deux équipes. Nous pointons simplement du doigt le manque d’impact physique des joueurs de Jardim qui ont semblé regardé les Parisiens avec des yeux de Chimène. Des papouilles, des sourires entre joueurs… L’AS Monaco s’est présentée en victime expiatoire dès le coup d’envoi. Si les 19 autres équipes en font de même, autant donner directement l’Hexagoal à Ibrahimovic et ses coéquipiers.

Le coup de maître

256 ballons à eux deux et seulement dix perdus (dont seulement deux pour Motta), une maîtrise total du milieu de terrain. Marco Verratti et Thiago Motta ont vécu une soirée au calme. Envoyant parfois de bons ballons dans la profondeur comme sur ce service parfait de Verratti pour Lucas qui, après un splendide contrôle, ne pouvait conclure face à Subasic (16e). Ils ont surtout été les détonateurs de plusieurs bons mouvements parisiens. Suffisant pour faire plier Monaco et pour faire dire à Benjamin Stambouli et Adrien Rabiot qu’ils devront se contenter de miettes cette saison.

Le coup sûr

Cavani a marqué douze buts lors de ses onze derniers matches de Ligue 1. (avec OPTA)

Le coup d'oeil : Mickaël Madar, ancien joueur de Monaco (1994-1996) et du PSG (1999-2001)

Madar déjà en pince pour Di Maria. (L'Equipe)
Madar déjà en pince pour Di Maria. (L'Equipe)
«Angel Di Maria je l’aurais pris dès l’année dernière à la place de David Luiz. C’est exceptionnel tout ce qu’il fait. Je l’adore. Il n’arrête pas de provoquer, il est tout le temps dans la percussion, la prise de balle rapide. C’est un gars qui veut toujours créer quelque chose. Il ne revient pas en arrière comme tous ces ailiers un peu stéréotypés. Il est capable de tout exploser balle au pied. Il va créer des brèches, sans cesse. Sur huit ballons touchés aujourd’hui, il a fait cinq passes et presque deux décisives. Je pense qu’il va faire un bien fou.»

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